Pour la première fois depuis des années, je ne fais plus que survivre à mes journées, je les vis.

Frapper un mur

Je croyais que l’épuisement, la surcharge et la charge mentale constantes faisaient simplement partie de la maternité.
Toujours se sentir en mode rattrapage, avoir l'esprit constamment occupé à prévoir la prochaine tâche même en jouant avec mes enfants, être tellement fatiguée, mais incapable d'arrêter.

Après la naissance de mon premier garçon, en pleine pandémie, je me sentais isolée et anxieuse. Je me disais que ça finirait par s’améliorer, mais ce ne fut pas le cas. Quand mon deuxième bébé est arrivé, tout s’est effondré. Il a pleuré pendant des mois, avait des intolérances et ne dormait que sur moi. Nous étions en mode survie totale pendant près d’un an.

J’ai passé des années avec un sommeil constamment interrompu, complètement vidée, à faire en sorte que tout fonctionne : la maison, les repas, les enfants, le travail. Mon esprit ne s’arrêtait jamais. Je ne le voyais pas à l’époque, mais j’étais en plein épuisement.

Un matin tout à fait ordinaire, après avoir déposé mes garçons à la garderie et m’être préparée pour le travail, je suis revenue à la maison. J’ai vidé le lave-vaisselle, lancé une brassée de lavage… et je me suis complètement effondrée. Je n’avais plus rien à donner.

C’est à ce moment-là que j’ai compris que ce n’était pas ça, la maternité.
C’était de la survie.

Reconstruire

Après des mois à me sentir vidée et à bout de souffle, j’ai compris qu’il fallait que quelque chose change. Pas seulement comment je me sentais, mais la façon dont je vivais.

Mon médecin avait de bonnes intentions, mais ses conseils « sortir dehors, bien manger, bouger, pratiquer fréquemment un passe-temps pour moi » ne fonctionnaient que quand la vie ralentissait… ce qui n’arrive jamais vraiment avec de jeunes enfants.
Mes psychologues m’écoutaient et me demandaient : « Comment tu te sens? » et « De quoi veux-tu parler? »
Mais la vérité, c’est que parler ne réglait pas le fait que je devais encore jongler avec deux tout-petits, un travail et une maison qui fonctionnait presque entièrement sur ma charge mentale.

Je n’avais pas besoin de parler.
J’avais besoin d’agir.
J’avais besoin de structure, de changements concrets, d’outils réels que je pouvais utiliser dans la vraie vie.

C’est à ce moment-là que j’ai décidé de prendre les choses en main.
Parce que je savais que si rien ne changeait, rien n’irait mieux.
Je pouvais me reposer quelques semaines, mais dès mon retour au travail, je me retrouvais exactement au même point, épuisée à nouveau.

Alors j'ai commencé une chose à la fois.

J’ai regardé ma vie, et je me suis demandé :
« Qu’est-ce qui rend ça si lourd, concrètement? »

J’ai identifié les plus gros irritants dans le fonctionnement de la maison et je les ai attaqués en premier.
J’ai simplifié les repas, organisé les routines.
J’ai appris à travailler avec les habitudes, parce que les habitudes rendent les choses automatiques.
Elles enlèvent de la pression à ce cerveau qui roule toujours en listes.

Puis, je me suis tournée vers ma famille.
Je me suis reconnectée à mon conjoint.
J’ai créé de petits systèmes qui incluaient mes enfants, de minuscules routines qui rendaient la vie plus légère pour tout le monde.

Petit à petit, j’ai reconstruit mes journées.
Pas du jour au lendemain. Pas parfaitement. Mais intentionnellement.

Et tranquillement, j’ai commencé à sentir la différence.
Moins de bruit dans ma tête.
Moins de pression.
Plus de présence.

C'est là que j'ai compris que se rétablir, ce n’est pas un cycle sans fin de repos et d’épuisement.
C’est reconstruire ta vie pour qu’elle te soutienne enfin, durablement.

Épanouissement

Ces temps-ci, la vie est encore bien remplie, mais elle est enfin plus légère.
Il y a du mouvement, des rires, un rythme qui fait du sens.
Les journées ne sont pas parfaites, mais elles sont paisibles.

Mes deux petits garçons ramassent leurs vêtements sales sans que j’aie à le répéter.
Quand je demande de l’aide, il y a rarement de la résistance. Ils le font, tout simplement.
Parfois, mon garçon de quatre ans prend même l’initiative avant que je le demande.
On fonctionne maintenant en équipe, tous ensemble, parce que c’est notre maison, pas seulement ma responsabilité.

La charge mentale ne repose plus uniquement sur moi.
Il y a maintenant un effort partagé, une conscience partagée et beaucoup plus de bienveillance.

Avec mon conjoint, on est plus soudés que jamais.
Il y a une vraie synergie entre nous, une compréhension mutuelle et une compassion qui nous unit. On se voit davantage, on se soutient mieux, et on avance ensemble.

On n’est plus chacun de notre côté à essayer de tenir le coup.
On est là-dedans ensemble.

Mon conjoint m’a dit :
« C’est bon de te retrouver. Tu me manquais. »
Et ça m’a arrêtée net, parce que j’ai réalisé que moi aussi, je m’étais manquée.
Je ris à nouveau.
Je joue à nouveau.
Je me sens présente, au lieu d’avoir constamment l’impression de ne jamais être à jour.

Quand je vois des miettes par terre, je ne suis plus stressée.
Je sais que je m’en occuperai quand j’en aurai la capacité.
Je ne panique plus devant une pile de lavage. C’est simplement un autre rythme dans notre semaine.
Parce que nous avons mis en place des systèmes qui correspondent vraiment à notre vie.

Les soirées se terminent dans la connexion, pas dans l’épuisement.
Il y a de la place pour le repos, la joie et ces petits moments qui rendent la maternité belle à nouveau.

Ce n’est pas que tout fonctionne parfaitement.
C’est que moi, je vais enfin bien, calme, confiante et capable.

Ma maison est plus légère.
Mon esprit est plus clair.
Et pour la première fois depuis des années, je ne fais plus que survivre à mes journées, je les vis.

Ça n’a pas à rester comme ça

Je veux ça pour toi.
Je veux que tu saches que ça n’a pas à rester comme ça. Pas jusqu’à ce que tes enfants soient plus grands. Pas jusqu’à ce que la vie « devienne plus facile ». Et certainement pas jusqu’à ce qu’ils soient des ados qui n’ont presque plus de temps pour toi.

Tu n’as pas à attendre pour te sentir mieux.
Tu mérites de profiter de ces années-là, maintenant.

Je veux que tu puisses savourer les fous rires, le désordre, les petites mains qui cherchent la tienne, sans que ton esprit soit constamment en train de courir vers la prochaine chose à faire.
Parce qu’être toujours en mode « go » nous empêche d’être dans le moment présent. Et ce moment-là, c’est celui qui nous manquera le plus un jour.

Tu peux sortir de cette surcharge constante et de cet épuisement que la société a normalisés comme faisant partie de la maternité.
Tu peux te réveiller sans appréhension.
Tu peux à nouveau te sentir en paix chez toi.

J’ai créé la méthode Une chose à la fois parce que j’aurais tellement aimé que quelqu’un m’aide quand j’étais au plus bas, quand j’étais trop profondément en mode survie pour même mettre des mots dessus.
J’aurais voulu qu’on me donne des étapes claires et réalisables. Pas plus de théorie. Pas plus de pression. Mais de vrais changements, durables.

C’est exactement sur ça que ce programme est bâti.
On avance une petite étape à la fois, parce que tout changer d’un coup demande énormément de temps et d’énergie, et c’est irréaliste dans la vraie vie de maman.
Mais un petit changement? Ça, c’est possible.
Et chacun d’eux ramène plus de légèreté, plus de calme et plus d’énergie dans tes journées.

Tu te sentiras plus légère à chaque ajustement.
Plus en contrôle.
Plus présente.
Plus toi-même.

Je te le promets, ça en vaut la peine.

Parce que ta paix n’a pas à attendre que les enfants soient grands.
Tu peux la bâtir maintenant, une petite étape intentionnelle à la fois.

En savoir plus sur la méthode Une chose à la fois